Beyrouth panse ses plaies et les jeunes très actifs sur le terrain y contribuent largement. C'est un ancien étudiant à l'Université de Genève, Houssam, qui fait le pont entre plusieurs personnes à Genève et Paris avec des associations qui oeuvrent d'arrache-pied, à Beyrouth. Il a lancé un appel de fonds qu'il redistribue à plusieurs associations dirigées par des jeunes de Beyrouth et ensuite via un groupe Whatsapp, les donateurs peuvent suivre jour après jour les actions menées sur le terrain.
Une autre façon de jouer la carte de la proximité. On peut voir sur les photos prises de jeunes bénévoles aider à balayer les débris de verre et retaper les maisons détruites ou une autre association distribuant de la nourritures aux sans-abri.
Un mouvement de solidarité qui s'est immédiatement organisé après les explosions et Beyrouth transformée en une fourmilière où chacun s'active pour tendre une main secourable.
Pour mémoire, on recense 171 morts et plus de 6000 blessés suite à l'explosion du 4 août dernier de plus de 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées dans le port de Beyrouth . 300 000 personnes sont actuellement sans-abri.
Lien sur une sélection d'associations actives sur le terrain auprès desquelles notre contact distribue les collectes de fonds. Si vous souhaitez participer n'hésitez pas à me contacter, je fais des transferts via Western Union deux fois par semaine, à souligner que Western Union ne prélève exceptionnellement que 2% de commission pour les fonds envoyés au Liban.
Crédit photo et vidéo Houssam Lababidi